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Le coup de pouce vert des colibris à la pension Joly


Le potager de la pension de famille Joly à Adamville se prépare à renaître au printemps prochain avec l’aide des colibris Saint Maur.

Mettre les mains dans la terre peut apporter de précieux instants de bien-être. Et le bien-être, c’est vraiment quelque chose dont les pensionnaires de la pension Joly -pour la plupart anciens SDF de longue date- ont besoin.

C’est pour cette raison qu’un potager avait été aménagé dans le jardin de cette accueillante enclave collective du quartier Adamville. Les passants pouvaient admirer les tomates juteuses accrochées aux plants bien alignés dans les parcelles derrière les grilles de l’établissement.

Ayant rencontré des difficultés à cultiver et maintenir le potager en production en 2019, Jean-Loup Verrey, le directeur d’exploitation de la pension, a fait appel au Groupe Local colibris Saint Maur pour soutenir le projet. Fort de son expérience de maître composteur, de sa formation en potager agroécologique chez Terre et humanisme, ainsi que d’une dizaine d’années de pratique dans son jardin St Maurien, Patrick Bourdil s’est investi avec enthousiasme dans ce jardin potager. Membre du cercle coeur des colibris Saint Maur au printemps 2019, il anime désormais un rendez-vous hebdomadaire avec une dizaine de pensionnaires intéressés à cultiver du comestible.

«Lorsque je les ai rencontrés et je leur ai demandé quels étaient leurs rêves », raconte cet ancien directeur de mission RSE de Goodwill management, qui a oeuvré ensuite à faire rencontrer les souhaits des pensionnaires avec la réalité du terrain. « Je leur ai expliqué qu’il s’agissait de leur projet mais que j’étais prêt à les guider », poursuit Patrick Bourdil, toujours prêt à partager ses connaissances.

Les premières actions ont vu l’enrichissement de la parcelle de 60 m² dédiée au potager, notamment grâce à un tapis de 20 centimètres de feuille mortes, déposées par le service développement durable de la ville de Saint Maur : « je leur ai appris comment manier la grelinette et gérer un composteur », explique le « jardinier », ainsi que les pensionnaires l’ont surnommé, qui est ravi de constater de l’enthousiasme de ses troupes pour manier les outils et faire respirer la terre.

En attendant le mois de mars, où les semis pour garnir le potager seront réalisés en intérieur et grandiront derrière la baie vitrée de la salle de réunion, des graines d’épinards ont été plantées dans des bacs et devraient permettre aux vaillants jardiniers de croquer dans leur production sans attendre le retour du printemps.

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